Biographie et Parcours politique

En préambule, chacun voudra bien m'excuser mais j'utilise le "JE" sur ce blog puisqu'il s'agit de me faire connaître.

Je m'appelle Micaëla DARMON-VASSILEFF, je suis née en 1950 à Paris en plein baby boom.

Je suis fille de résistants contre le régime nazi. Ma mère a vécu l'exode de Picardie à Paris, bombardée sur les routes avec tant de pauvres gens qui fuyaient l'invasion allemande. Paris où elle a connu les files d'attente avec les tickets de rationnement, les couvre-feux, et d'autres horreurs abjectes, c'était avoir 20 ans dans Paris occupé;  mon père a connu la débacle de 40 alors qu'il était infirmier dans l'armée française. Leur histoire les a entraînés vers la Résistance, seul symbole de la liberté à laquelle ils aspiraient. 

         Mes parents lors d'un concert en 1947-1948 au Brésil.
                             (Ils étaient artistes lyriques)



Après avoir fini,  à Paris, mes études universitaires par un DESS en Psychologie Clinique, en étant passée par un PCEM avorté et un certificat de Psycho-physiologie animale réussi , je suis venue m'installer dans le  bassin Cannes-Grasse en 1979.
J'ai également validé une formation en Ressources Humaines (DRH) et une formation dans l'accompagnement et la psychothérapie des malades alcoolo-dépendants.
Je suis mariée, mère et grand-mère de deux petits-enfants qui sont le moteur de mes engagements pour la liberté, la fraternité, l'égalité, la justice et pour la lutte contre  toutes les formes de dictature et de totalitarisme.
Cependant mes engagements pour ces valeurs ne datent pas du jour de la naissance de  mes petits-enfants, ce jour là les a seulement réactivés avec plus d'acuité après un sommeil léger en terme de militantisme.

En effet, alors que j'avais 16 ans, mon père adhérent de la Section des Grandes Carrières dans le 18ème Arr. de Paris, m'a fait rencontrer Claude Estier. Et c'est lui qui m'a mis le pied à l'étrier, j'ai donc fait le bon choix et suis entrée dans un Club  socialiste dont la réflexion principale portait sur le féminisme. Ce sont ces femmes, membres de ce Club, le Club Louise Michel, qui m'ont formée à la politique et au féminisme, en 1966 et je les en remercie.

Puis c'est l'année 1968, et là comme une grande partie de la jeunesse de gauche, j'ai subi l' illusion de l'idéal révolutionnaire mais l'ultra activisme et le conditionnement mental ne correspondaient pas à l'idée que je me faisais de ma propre liberté.
En 1970, membre de l'UNEF, j'ai  participé, es-qualité,  à la lutte des étudiants en médecine contre l'instauration du numérus clausus, sans succès.

J'ai ensuite milité au MLAC, (Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception), au MLF, à Amnesty International, au Secours Populaire pour lequel j'ai été bénévole et en 2000, j'ai adhéré aux VERTS après la tempête de décembre 1999 et de la catastrophe de l'Erika. Je suis devenue une militante écolo  et c'est à ce titre que j'ai été élue au Conseil Municipal de Mougins. J'ai occupé différents mandats internes chez les Verts dont pour le dernier, membre du CNIR.(Conseil national inter-régional).

En 2004, j'ai intégré la liste des candidats aux élections régionales menée par  Michel Vauzelle, en 12ème position et j'ai eu la chance d'être élue puisque nous avons eu 14 conseillers régionaux sur les Alpes Maritimes.

Favorable au mandat unique, j'ai démissionné du Conseil municipal de Mougins fin 2006 pour me consacrer exclusivement à celui de Conseillère régionale.

En 2006, j'ai redécouvert Ségolène Royal et je me suis sentie très proche des thèmes et des idées qu'elle défendait avec beaucoup d'intelligence, de courage et de noblesse de coeur. Il y avait de la hauteur chez cette femme, attaquée de tous les côtés,  et une dignité que j'aurai voulu trouver chez chaque candidat. Une autre façon de faire de la politique, à tel point qu'elle laissait ses adversaires désarmés. Et en janvier 2008, j'ai démissionné des Verts pour adhérer au Parti Socialiste afin d'être en accord avec moi-même, pouvoir me regarder dans une glace sans avoir l'impression de trahir mon parti.
Mais je suis restée écolo, la preuve, c'est que la Région Poitou- Charentes est exemplaire en matière de développement durable et de soutien à l'économie verte.

Voilà, ce que je peux vous dire de mon parcours politique jusqu'à ce jour.
Je n'ai pas adhéré au Parti socialiste par ambition ou par intérêt mégalomaniaque, mais au contraire, non seulement pour un retour à mes  sources mais aussi par convergence politique.

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